mardi 29 juillet 2008

Evalutation et fin de cours.

Evaluation


Evaluer les performances de participants à un cours est une nécessité incontournable pour garantir que les objectifs fixés soient atteints. Ce cours étant un cours pilote qui va peut-être être répété dans d’autre pays, l’amélioration continue de la qualité doit être une de nos préoccupation centrale.
Dans le contexte de la Croix Rouge Libanais, faire de l’évaluation sélective avec des volontaires qui passent un nombre d’heures impressionnantes, (de 80 heures à parfois plus de 200 heures par mois, avec des gardes de nuit) après leur travail reste une chose difficile. De plus la fierté d’avoir été choisi pour devenir instructeur est à la mesure de la tristesse que provoque l’annonce de d’un échec. Mais c’est le prix à payer pour donner une valeur, du crédit au titre d’instructeur. Finalement deux participants seront réévalués dans le module suivant…
Malgré l’annonce de ce résultat négatif, malgré l’amertume lisible sur les visages, le feu sacré qui les animent ne vacille pas! Encore une leçon.


Partie pédagogique
Un des défi de ce projet, c’est de passer de la standardisation des pratiques à la validation d’acquis et dans la foulée en faire des formateurs… le tout en 10 jours.

Parler de concept abstrait, voir abscond que sont la création d’objectifs pédagogiques, des domaines et des styles d’apprentissage, de la dynamique de groupe, des différentes taxonomies, en anglais relève d’un exploit qui me provoque quelques sueurs froides et réveil en sursaut.

La première partie du module pédagogique est placée juste après une grosse matinée dédiée à l’évaluation. Alors autant dire que la réceptivité à des théories vaporeuses sur la relation prof – élève s’est vite transformée en relation élève – élève sur un mode « grosse envie de décompresser ». Nabih me suggère de reporter les cours au lendemain. Une sacré bonne idée ça tourne à la foire !

Le lendemain, on redémarre avec du concret, outils pour enseigner efficacement. Puis place au travail pratique, une dizaine de participants sont choisis pour réaliser une présentation de 10 minutes puis d’animer un atelier pratique en relation.
Rolla passe en premier. Là encore on se prend un baffe… Rolla est enseignante dans une école privée qui utilise couramment de techniques de pédagogie active.
Par groupe de 3, 45 secondes pour discuter sur les questions à poser à une femme sur le point d’accoucher, restitution en plenum, puis discussion rapide et synthèse des points clefs.
Une démonstration de pédagogie active… on fait vraiment petit à côté.
Fin de cours … vertiges !
Il y a à peine 10 mois que ce projet s’est concrétisé. J’ai de la peine à croire que ce premier module est terminé. Un sacré challenge de faire cohabiter les différents profils professionnels des instructeurs (Infirmier spécialisé, médecins, ambulanciers, « pédagogue ») pour être en adéquation avec le niveau de formation de secouristes volontaires. Le travail préparatoire a porté ses fruits permettant d’avoir une bonne cohérence dans l’enseignement.
Mais ce travail n’aurait servis à rien sans les qualités humaines des instructeurs. Je pense que ça a aussi marqué les participants Libanais, d’avoir des médecins, des infirmiers spécialisés ou des ambulanciers professionnels (en opposition au volontariat, comme s’il y avait une si grande différence !) savoir rester humble, savoir dire qu’on sais pas, ne pas mettre cette distance entre professionnel et volontaire. C’est pourtant si facile de se réfugier derrière un titre et dire « c’est comme ça parce que je suis un professionnel de la santé ».

La vie en dehors des cours est aussi importante pour assurer le bon fonctionnement de l’équipe. Ces qualités humaines ont aussi permis de mener ce projet dans une atmosphère détendu et constructive. Mention spéciale à Lionel pour ses vocalises au Hard Rock Cafe, Jean-Daniel pour son humour délicieusement décalé, Olivier pour ses conclusions de cours sans égal.

Après le départ des participants Nabih (Coordinateur de projet pour la Croix Rouge Libanaise) s’exclame : « c’est la fin du début ! ». En effet, le choix dans ce projet d’impliquer les instructeurs Libanais pour créer eux-mêmes le cursus de formation, leur met une sacrée responsabilité sur les épaules. J’espère que ce qu’on a pu leur apporter, et qu’on va encore leur apporter permettra d’arriver au bout de leur rêve.














Florian Ozainne

vendredi 25 juillet 2008

Vitalité libanaise

Que ce soit la rapidité fébrile de reconstruire un pays après de multiples conflits, ou la motivation à apprendre de nouvelles techniques de soins, les Libanais sont d’une vitalité impressionnante !

Cette photo illustre bien le propos :
- premier plan le Hard Rock Cafe de Beyrouth, symbole d’une forme de relative modernité.
- second plan, sur la droite un vieux bâtiment (on le devine – rouge ocre) qui a probablement survécu aux différents conflits
- dernier plan un hôtel de luxe en construction qui trône, narquois à côté de l’Holiday – in meurtri par des tir de RPG, fusil mitrailleurs et autres projectiles.
Cette vitalité on la retrouve le soir dans nos ateliers pratiques, ou l’on sent ce même désire de construire un futur pour la Croix Rouge Libanaise.






Le sujet du jour, c’est l’accouchement ! Après un apport théorique d’une heure, place à la pratique. Quelle ambiance ! Entre les gémissements sensés simuler les contractions qui ressemblent plus à des cris dignes d’un film d’horreur de 3ème catégorie (façon Bad Taste pour les cinéphiles) et les « iouiouiouiou » pour célébrer les multiples naissances de la soirée, y’a de quoi se marrer.


Puis déjà place à l’émotion que procure le départ d’un des instructeurs suisses. Lionel, notre rock star maison, orateur de talent, metteur d’ambiance sans égal retourne à Genève.

Visiblement touché par les différentes manifestations d’amitié des participants Lionel nous prépare une petite soirée qui va rester dans les anales. Nous sommes invités chez un ami d’un des participants pour une jam session. Personnellement je suis franchement fatigué et souhaite rentrer pas trop tard (il est déjà passé minuit). Y’a pas de problème, c’est à 15 minutes d’ici (a lire avec un accent moyen oriental).



Après 4 demi-tours sur route une bonne dizaine de feux grillés avec un calme désarment, 30 minutes d’attente dans uns station services, on part direction la montagne.

C’est sans compter avec le Citroën de Rachelle, qui, au milieu de l’autoroute s’élevant en direction du mont Liban, tombe en panne !
Trouver un dépanneur à 2h00 du matin n’est pas chose facile. Longue palabre, on démonte la boîte Tiptronic de la « Citron » Rachelle avec un couteau Suisse, on attend un dépanneur hypothétique, on fini à pied pour atteindre le but de l’expédition … on ouvre une bière, sur l’autoroute pour fêter dignement le départ de Lionel. En toute logique, c’est la dernière option qui est retenue !

Question scène safety c’est pas terrible.

















Florian Ozainne

mercredi 23 juillet 2008

Ouverture du cours ... le grand plongeon !

Un des symboles fort de cette ouverture de cours c’est la fameuse mobile training unit. Une idée géniale qui permet de sillonner le pays et d’avoir tout le matériel pédagogique à portée de main. Dommage que Nabih commence déjà à l’abîmer dans le parking souterrain…






















Le travail de préparation a ses tâches ingrates. L’art de gérer une photocopieuse peu collaborante en fait partie ! Quelle perte de temps !


















Pour se détendre, une petite bataille de coussin dans l’entrée de l’hôtel détend toujours les grands enfants que nous sommes !


















Quelle impression de voir tous ces secouristes débarquer dans la salle principale de théorie. Quelque discours pour introduire le projet et hop… on commence avec du léger : défi pédagogique du projet et quelque notions qui nous seront utiles dès le premier atelier pratique, notamment l’art difficile du feed-back.



Parler de pédagogie en français c’est déjà pas facile mais alors en anglais je vous dis pas le moment de solitude quand 26 personnes vous regardent avec un air condescendant, hésitant entre l’agacement, l’hilarité ou la pitié. Finalement Nabih (Le coordinateur du projet ici au Liban) m’aide en traduisant une partie en arabo-anglais.




Le premier cours de ce module traite d'un sujet qui concerne autant les ambulanciers en Suisse qu'au Liban : les douleurs lombaires.

En qualité de frère de la planchette, intronisé par Père Claude, j'ai tenté "d'évangéliser" nos collègues secouristes Libanais. Avec quelque adaptation aux stratégies locals, le glissement a vite remplacé le soulèvement.

Puis tout les cours des jours suivant s’enchaîne dans une ambiance détendu. Enfin ça dépend des sujets. La réanimation cardio-pulmonaire a fait passablement débat. Ça m’a pas beaucoup changé des discussions au sein de l’école d’ambulancier. Notamment a propos des différences entre l’ERC (Européenn Rescusitation Council) et l’AHA (American Heart association). Faut –il ventiler deux fois ou commencer direct les compressions thoraciques ! Y pouvait pas se mettre d’accord c’t équipe de G….. ! Ah le régionalisme toujours cet esprit de clocher. On se réjouis de la publication des nouvelles normes en 2010.



Mais une fois en situation pratique une bonne partie des questions se solutionne par la logique et le bon sens des secouristes.


A ce propos, nous sommes tous ébahis par leur rapidité d’intervention. Parfois trop car on n’arrive pas a suivre avec le scénario. Tout ça se fait en 3 langues, anglais, français… et parfois arabe. J’avais déjà de la peine en anglais alors en arabe je vous dit pas ! Une chose est sûr, ils sont très bon comédiens. Je ne suis pas près d’oublier une simulation d’accouchement ou je me suis demandé si c’était en encore de simulation tant le rôle à été bien joué. Tout en arabe avec des siclées de rigueurs.

Temps off
Entre les sessions de cours faut bien s’occuper… et surtout manger ! L’hospitalité Libanaise est simplement soufflantes. Dire que j’ai même pas payé une bière à leur équipe quand ils sont venu pour présenter leur projet dans le congrès sur l’aide humanitaire. Et puis comment rivaliser avec une table dont on voit plus la couleur tant il y a de plats aux saveurs d’une richesse incroyable tout en fumant un Narghileh avec un bon verre d’Arrak (Pastis en plus costaud). Une fondue avec une assiette de viande séchée devient d’une inconsistance totale, déprimante. Et en plus c’est pas très sains en comparaison de la fraîcheur des légumes, de la viande.








À propos de viande fraîche, une des secouristes nous invite au restaurant avec son ami (pas la peine d’essayer de payer, il est plus balaise que moi, j’abdique).
Il est difficile de ne pas goûter au sushi libanais. Il s’agit de viande crue sous différentes formes. Sous l’œil vigilant de nos amis libanais, nous gouttons à tout, y compris à du foie cru et son accompagnement de graisse pur. Un grand moment ! Ça m’a valu quelque urgence gastro-intestinal le lendemain.


















Vous avez dit urgence ? Béatrice ne nous laisse pas une minute pour nous reposer. Toujours préparer nos cours. Y compris au restaurant. Comme dans nos scénarios d’atelier pratique, Béa nous a fait le coup du « je rigole la bouche pleine et hop ça coince dans la trachée ». Je n’avais jamais entendu un stridor inspiratoire d’aussi près ! Heureusement Jean-luc, assez promptement est en position pour réaliser la manœuvre de Heimlich. Heureusement ça se décoince tout seul. On a eu chaud !















Florian Ozainne

lundi 21 juillet 2008

Au delà du devoir...


Difficile d'exprimer cette journée de jeudi. Après quelques heures de travail en groupe, nous sommes dispatchés dans différente station pour effectuer un stage d'observation. A vrai dire , ça été plus une leçon magistrale !

Dès l'arrivée dans nos stations respectives (pour moi c’est Jounieh), juste le temps de visiter les locaux que déjà, un puissant Klaxon, façon Renault 5, retentit. Rachel, mon ange gardien du jour, me conduit dans la salle ou les appels du 140 (équivalent du 144 en Suisse) arrivent.

Première intervention:
L'appel reçu : probable accident vasculaire cérébrale (AVC) chez un homme de 50 ans.

Notre ambulance est un Volskwagen T4. Le collecteur d’échappement semble avoir souffert ce qui donne un petit bruit d’échappement « compétition » assez sympa.
A ma grande surprise l’ambulancier (ici c’est le titre que porte la personne qui conduit…) cire « ceinture » !
Dire qu’on doit parfois se battre avec des collègues pour qu’ils attachent leur ceinture ! Là je suis soufflé .

Rachel obtient des informations supplémentaires à propos du patient. Avec un grand calme qui la caractérise, elle m’explique la situation, notre destination ainsi que quelque subtilité d’ordre toponymique : il n’y pas vraiment de numéro de rue et parfois on tourne un peu en rond avant de trouver la bonne adresse.

L’interprétation du code de la route est assez libre. Ceci donne une dimension intéressante à la conduite en urgence. C’est à ce moment que je commence à comprendre le sens du slogan des volontaires libanais : au delà du devoir ! Prendre des risques, sur son temps libre, pour aider les autres. Et là on est en temps de paix !



L’évaluation du patient met en évidence des céphalées intermittentes. De loin, sans comprendre ce qui ce dit, ça ressemble pas trop à un AVC.
Rapidement (moins de 5 minutes) l’évaluation est bouclée, le patient placé sous oxygène et un secouriste s’occupe de préparer l’évacuation.

Durant le transport, Rachel me fait part de ses doutes quand à la probabilité d’un AVC. Bonne expertise clinique pour un volontaire ! non ?

Cette intervention a duré 30 minutes (entre la réception de l’appel et l’arrivée à l’hôpital). Ceci en tenant compte du fait que nous avons du être guidé pour arriver sur le lieux de l’intervention, que la fluidité du trafic n’est celle qu’on connaît et que l’évaluation du patient à été réalisée devant une bonne quinzaine de personne qui utilisait comme principale mots « yalla, yalla » ( en gros : allez y maintenant, dépêchez-vous, vous foutez quoi … Les gestes qui accompagnent ces mots rend l’interprétation facile pour quelqu’un qui ne parle pas arabe).

Je passe en revue les différents éléments de cette prise en charge, rapide, évaluation circonstanciée, gestes de bases adaptés à la situation du patient, hypothèse sur l’origine du problème du patient me semble correcte… Je commence à me demander ce qu’on va bien pouvoir leur apprendre.

En plus des sorties en ambulances, les secouristes dispense gratuitement des soins à la population du quartier. Une jeune secouriste (moins d’une année d’expérience, qu’on nomme dossard) s’occupe d’un jeune homme souffrant de dermabrasion et probablement une entorse de la cheville. Je suis frappé par la dextérité acquise en si peu de temps, notamment pour plier des compresses stériles servant à la désinfection des plaies. Et puis ce qui me touche c’est le cœur que met « Fanta » (ici tous les secouristes ont un nick name, un peu à l’image du totem scout) à réaliser ce soins.



Quatre autre interventions rythme notre journée. Le dernier appel est pour une intoxication collective sur un chantier. Sept ouvriers ont bu de l’eau et souffrent maintenant de fortes douleurs abdominales et vomissent. A quelques minutes du lieux d’intervention, la centrale annule la mission et nous informe qu’ils ont été transporté par une voiture. A ce moment on croise une Mercedes bondée comme la tram 12 aux heures de pointe. Ça doit être nos ouvriers !

Je suis extrêmement touché par le dévouement des secouristes. Travail la journée, volontaire la nuit… je ne sais pas ce qu’il mange mais il ont une sacrée endurance.

Comme si soigner des plaies, intervenir en ambulance ne suffisait pas organisée sur le thème de la défibrillation (AED). Là je dois dire que je suis jaloux ! Ayant été q, ce soir une formation estuelques années responsables de la formation continue d’ambulances services, je n’ai que très rarement réussi à avoir autant de monde pour un cours. Une quarantaine de secouristes suivent attentivement ce cours dans une ambiance détendue propice à l’apprentissage.

J’ai également appris le sens du mot hospitalité. Depuis que nous sommes là, je n’ai pas encore réussi à payer une tournée.
Le partage du repas du soir est encore un moment d’échange, de franche rigolade entre des gens dont je perçois la consistance des liens que tisse le vécu commun de situations extrêmes.
Ce moment permet également à la cheffe de station de distribuer, de manière très démocratique, les missions pour la nuit… 3 transferts entre des hôpitaux attendent.


Merci aux secouristes de la station de Jounieh pour leur hospitalité et pour ces moments qui resteront gravés à jamais dans ma mémoire.


Florian





jeudi 17 juillet 2008

Retour à la réalité...

La magnifique soirée de mardi, à flâner dans le centre ville de Beyrouth, déguster de bons mezze (notamment ces excellents petits volatiles…) comme de bons touristes, nous ont presque fait oublier que le Liban c’est pas vraiment Disneyland.




Au réveil, la vue de l’Holiday -Inn en face de ma chambre m’oblige à un retour à une réalité pas si éloignée.







Le briefing de sécurité fait par un membre de la direction du développement et de la coopération dresse un tableau plus réaliste de la situation.




Sans psychose mais avec beaucoup de tact, le responsable de la DDC pour la région (Jordanie, Liban…) nous fait remarquer que le risque d’être victime d’attentat est nettement plus faible que le risque d’avoir un accident sur l’autoroute Genève - Lausanne… Cette fois c’est sur, j’achète un abonnement général en rentrant ! En effet tout est question de risque plus ou moins bien accepté socialement.


Une bonne leçon qui aide à relativiser pour moi, qui vit a Anières à coté des vaches et dont la seule menace objective est l’émanation de gaz à effet de serre.

Puis place au travail de préparation. Chacun sa méthode. Jean-Daniel c’est plutôt la sieste expresse (3 minutes chrono).















Puis quelques mobilisations sécuritaires du patient, supervisé par un des disciples de la confrérie de la planchette (merci à notre gourou Claude Gendre).















Pérenniser ce projet nécessite un large soutien, un cocktail est donc organisé chez l’Ambassadeur de Suisse au Liban, ou nous faisons la connaissance d’une grande partie des partenaires impliqués dans le projet. Nous pouvons mesurer l’ampleur des attentes ainsi que le chaleureux soutient de tous. Espérons que nous serrons à la hauteur.










Sur le chemin du souper, à une cinquantaine de mètres de l’hôtel se trouvent plusieurs monuments à la mémoire de l’attentat contre Hariri. Les stigmates de ce dernier sont encore passablement visibles.















Demain... ambulances !

Florian

mardi 15 juillet 2008

Jour J

Aéroport – Genève – 9h00.

La charmante hôtesse a su garder un flegme quasi britannique lors de l’enregistrement de nos quelques affaires de voyage. Chapeau !

Un survol magnifique des alpes, le Mont Blanc à portée de main, l’Italie dans toute sa longueur, jusqu’au talon, voici Patras puis Chypre et enfin Beyrouth.
Un émerveillement suspect, comme pour profiter intensément du moment présent et discrètement tromper cette petite angoisse du « vers quoi l’on va »?

Pas le temps de souffler, à peine débarqués, que Nabih ( Coordinateur du programme pour la Croix Rouge Libanaise (CRL)) nous gère une sortie express de l’aéroport direction l’hôtel.

Après une réunion de travail fructueuse, nous voilà au centre de Beyrouth pour tester la légendaire hospitalité Libanaise. Un mezze somptueux, aux saveurs orientales dignes des légendes des milles et une nuits.

UN GRAND MERCI pour cette soirée qui nous a presque fait oublier que demain… boulot-boulot.

Florian

lundi 14 juillet 2008

L'école supérieure de soins ambulanciers de Genève partenaire : Lebanese Red Cross trainig project.

L’école (très) supérieure de soins ambulanciers de Genève (ECAMB) est un des partenaires, avec la direction du développement et de la coopération, le comité internationale de la croix rouge et les hôpitaux universitaires de Genève, du projet d’aide au développement du système préhospitalier libanais.

Bénéficiant de l’expertise et du travail accompli jusqu’alors par les “mères” de notre école, Jacqueline Reverdin, Brigitte Exchaquet et Patricia Manasseh, nous allons tenter de faire profiter nos amis libanais des 20 ans d’expériences acquise en matière de formation d’intervenants préhospitaliers.

Mais soyons clair, pas question de jouer à Tintin au Congo ! Il s’agit plus de partager nos expériences de formation que de prétendre à apporter une vérité universelle. En effet, en suisse romande, question vérité universelle on est à l’abri du Prix Nobel (les initiés comprendrons).

Ceci étant dit, le but de ce blog n’est sûrement pas de servir de support pour des dictées (les initiés connaissant le rédacteur comprendrons).

Il est plus question de partage d’expérience, d’information de ceux et surtout celles qui nous ont appris les rudiments du métiers d’enseignant et qui ne sont pas du voyage, d’informer également amis, familles etc…

Florian