samedi 15 novembre 2008

L'heure du bilan

















Ben voilà.... on est rentré... maintenant l'aventure semble terminée... j'ai bien dit "semble" car la réalité est tout autre. Le projet entre la DDC et la Croix Rouge Libanaise est loin d'être terminé et je ne parle même pas du travail qui attend les volontaires ayant passé entre nos mains. Il doivent maintenant créer leur système et leurs propres formations. L'objectif initial prend maintenant tout son sens : développer un système préhospitalier pour le Liban par des libanais qui connaissent bien mieux leurs besoins que n'importe quel expert étranger (sous l'œil bienveillant de notre DDC nationale pendant encore quelques mois) .

Je tenais à vous proposer un petit bilan chiffré de nos différentes activités dans cet incroyable pays qui n'est surement pas la Suisse du Moyen-Orient malgré ce que l'on a entendu à bien des reprises. Heureusement pour lui, le Liban a ses propres caractéristiques qui n'ont finalement pas grand chose à voir avec les nôtres et c'est très bien comme ça (sauf pour l'écologie mais chaque chose en son temps... pas très écolo tout ça... ;-) ).
C'est aussi pour ça qu'il faut oublier l'image de guerre que nous renvoient nos médias à chaque fois qu'ils évoquent le pays du Cèdre et qu'il faut prendre votre billet d'avion pour vous rendre dans ce magnifique pays si bien habité. L'hospitalité de vos hôtes vous rassureront sur leurs intentions.
A plusieurs reprises, je me suis cru chez moi avec des gens comme nous, avec en plus ce côté chaleureux et généreux qui parfois nous fait défaut... Je ne savais pas que l'on pouvait donner beaucoup lorsqu'on possède matériellement ou financièrement si peu... J'ai appris beaucoup... Merci !

De retour dans ma famille qui m'a quand-même beaucoup manqué (coucouniiiiiiii !), j'ai l'indélicatesse de les laisser à leurs activités favorites pendant que je prends un moment pour vous présenter ce petit bilan... étape incontournable pour boucler la boucle de cette aventure.

Alors... Qu'avons-nous fait pendant 2 semaines ? Avons-nous atteint les objectifs ?
Au vu des résultats suite au week-end d'examens que nous leur avons fait subir, on ne peut que se satisfaire ! On vous laissera découvrir tout ça ci-dessous :


Bilan chiffré :
- 60 heures de cours :
- 18 heures de théorie
- 31 heures de pratique
- 7 heures d'examen pédagogique
- 1 heure d'examen théorique
- 3 heures d'examen pratique

Travaux pratiques (approximatif) :
- 80 extractions d'urgences
- 60 retraits de casques
- 100 poses de minerve
- 20 pose de KED
- 40 poses d'attelles
- 50 poses de pansements compressifs
- 30 poses de ceintures pelviennes
- 20 relevages à la civière-à-aubes
- 100 manipulations sur planches (take-down, retournement, etc...)
- 40 immobilisations sur planches ou vacuum
- 100 situations pratiques complètes


- 3 tests théoriques :
- 1 on-line préparatoire
- 1 pre-test écrit : 70% de bonne réponses (QCM)
- 1 test final 81% de bonnes réponses (QCM + réponses ouvertes)
4 résultats inférieurs à 75% nécessitant une remédiation
- 23 examens pratiques :
tous réussis ! Dont un après remédiation...
- 23 présentations par les apprenants pour l'examen pédagogique :
tous réussis ! Dont certains particulièrement brillamment...

Festifs :
- 15 homos
- 15 taboulés
- 15 fatouches
- 2 narguilés
- 1 ou 2 dl d'Almaza...
- 83 minutes de rires

Je profite de ce message pour remercier tout le monde. En particulier Nabih et Rachelle pour leur professionnalisme et leurs compétences et surtout pour leur motivation et leur investissement ! Merci aux responsables suisses (Olivier et Béatrice) et à toute l'équipe des instructeurs (Sandrine, Marie-Hélène, Cédric et Lionel) qui ont à mon avis largement répondu aux attentes. Même si l'anglais nous a posé quelques difficultés, plus de 90% des cours ont été assurés dans la langue de Shakespeare...

Merci à Lionel pour la musique que tu as créer juste pour nos amis libanais avec tes filles ! Une vraie rockstar !

Merci aux 23 instructeurs libanais pour leur engagement et leur humour (pas facile à gérer au début mais tellement sympa ensuite).
Merci de nous avoir montrer des échantillons de la vie nocturne de votre cité ! Le batteur du groupe au Hard Rock Café doit avoir repris ces cours de batterie après la démonstration de notre Sami lors d'un mytique Long Train Running des Doobie Brothers ! Parfait !
Merci à Michèle Mercier (chargée de la communication) pour son expérience et son humour décalé qui en a surpris plus d'un.

Merci à tous nos lecteurs et aux gens qui nous ont transmis des messages de soutien ou de sympathie. Ils sont d'ailleurs toujours les bienvenus !

Laurent Jampen

mercredi 12 novembre 2008

« Vous avez votre Liban et ses dilemmes. J’ai mon Liban et sa beauté.
Vous avez votre Liban avec les conflits qui le rongent. J’ai mon Liban avec les rêves qui y naissent.
Vous avez votre Liban, prenez-le tel qu’il est. J’ai mon Liban et je n’en accepte que l’absolu. »

Khalil Gibran, « Mon Liban »

A mesure que le temps passe et que les cours défilent, un peu de temps libre s’offre à nous. L’opportunité de quitter l’hôtel est plus qu’attirante et je décide, un matin, d’aller à la découverte de Beyrouth. Considérant la marche à pied comme le moyen idéal de visiter une ville, je m’en vais sous un soleil éclatant, prête à avaler les kilomètres. Le premier exotisme qui frappe nos esprits ordrés d’occidentaux est certainement le trafic routier. Quoiqu’avant d’en être les témoins visuels, c’est notre système auditif qui en subit les désagréments. L’usage du klaxon semble ici avoir toutes sortes de significations. Mécontentement dans les embouteillages (forts nombreux à Beyrouth), avertissement style « pousse-toi j’arrive », joie lors de mariages, « racolage de clients » pour les taxis sont autant de sentiments exprimés à travers ces bruyantes manifestations. Et l’on peut comprendre aisément, en observant le bal des quelques deux millions de voitures qui envahissent la ville quotidiennement, qu’il vaille mieux se faire sa place dans ce chaos. Pas de files distinctes sur les larges voies, pas de priorités aux croisements, des scooters qui roulent à contre sens, des feux de signalisations pas toujours respectés. Parfois il y a un policier comme posé au milieu d’un carrefour. Celui que j’observais l’autre jour avait une étrange manière de réguler le flux de véhicules : d’un geste nonchalant de la main, il indiquait à des voitures de s’engager sans même stopper celles qui venaient perpendiculairement à grande vitesse!! Mais les Libanais ont l’air de très bien se satisfaire de cette manière de faire. C’est vrai que rouler en urgence dans cette jungle demande des capacités certaines dont démonstration nous a été faite l’autre soir, lors de nos stages dans les stations.

Ma balade m’amène le long de la corniche, et la Méditerranée d’un bleu limpide s’offre à nos yeux, qui ne peuvent s’empêcher de remarquer les nombreux déchets qui flottent à sa surface. Impressionnant également, c’est la quantité de bâtiments en construction. Ceux qui longent le bord de mer sont destinés pour la plupart à devenir des hôtels ou des appartements de luxe. Ils présentent un étrange contraste avec les immeubles en ruines, détruits par des explosions parfois récentes, notamment à l’endroit où a eu lieu en 2005 l’attentat contre M. Hariri. Semblables à des stigmates, ils rappellent mieux que les monuments commémoratifs les souffrances endurcies par les habitants de ce pays.

Petit à petit, je me rapproche du centre ville, qui a en partie été restauré dans son style originel (du côté de la Place de l’Etoile). L’armée est présente, et il vaut mieux montrer patte blanche pour pénétrer dans cet ensemble de rues dans lesquelles tout est fait pour que le touriste se sente à l’aise, presque comme chez soi. Boutiques de marques, magasins de souvenirs, terrasses. Une tour orne la place de l’Etoile, elle paraît authentique mais j’avoue que l’inscription « Rolex » qui figure sur l’horloge fait très peu couleur locale…Je me dirige vers une autre tour et un magnifique palais que j’aperçois plus loin, traversant ainsi d’anciens thermes romains. Proche de mon but, un soldat me barre la route, je lui demande si on peut visiter et il me répond poliment que je vais devoir rebrousser chemin. J’apprendrais le lendemain qu’il s’agit du Grand Sérail, le bureau du premier ministre.


Le centre ville nous laisse aussi admirer quelques mosquées ( El Omari, Emir Assaf, Mohamad El Amine). Construites d’une pierre jaune, elles sont superbement bien entretenues. Moyennant quelques changements vestimentaires, j’ai l’occasion de pénétrer dans l’une d’elles, juste à l’heure de la prière. Seuls de gigantesques et pompeux lustres relèvent la sobriété des lieux. Les plafonds sont admirablement peints.


En observant bien, on trouve presque toujours une église pas trop loin d’une mosquée, comme pour marquer une vieille lutte. Pas vraiment amies, pas vraiment ennemies, elles cohabitent, tout comme les dix-neuf différentes communautés religieuses (toutes reconnues par la Constitution du pays) qui font la richesse et la complexité du Liban.


L’heure avançant, et désirant me reposer un peu avant les cours du soir, je choisis de prendre un taxi pour retourner à l’hôtel. Ayant quelques difficultés à me faire passer pour une Libanaise (j’ai abandonné mon costume pour la mosquée..), je me vois proposer le trajet pour un prix certainement exagéré. Mais je remarque dans le porte-monnaie du chauffeur des photos de ses enfants, et je pense « ..peu importe… »


C’est avec un peu plus de plaisir chaque soir que je retrouve les étudiants. Ils sont l’incarnation de ce Liban, jeunes, volontaires, désirant aller de l’avant, ensemble, oubliant leurs différences, utilisant comme une force ce qui les réunit. Leur intérêt, leur soif d’apprendre et les progrès qu’ils ont déjà fait depuis le début du cours sont pour nous une récompense pour le travail effectué depuis plusieurs mois, et une confirmation du bien-fondé de notre présence ici. Et j’espère qu’ils resteront dans mon esprit, tous autant qu’ils sont, comme un exemple à suivre lorsque je serai de retour dans mon pays.
Marie-H.

lundi 10 novembre 2008

Mardi et mercredi arrivent seulement lundi...

Salut les amis,
Nous vous avons quelque peu abandonné mais malgré toute la sympathie que nous vous portons, nous avions d'autres priorités...

Mardi soir était consacré aux différentes techniques liées à l'utilisation de la planche, tandis que mercredi était réservé à celles du matelas vacuum.
Autant nos protégés étaient exemplaires à tout point de vue le mardi, autant leur discipline a diminué au profit de leur 
imagination le mercredi...
Une délégation du CICR était présente pour évaluer la concordance de la bonne parole de notre docteur Olivier et la réalité. Le délégué éthopien s'est, malgré lui, prêté au jeu du patient. Exercice réussi pour nos élèves, que nous nous préparons gentiment et avec regrets à quitter. 
Oui déjà, car les cours touchent à leur fin. Il ne reste que le week-end, qui sera consacré aux évaluations; puis le reste de notre séjour consistera en une analyse complète du module ainsi qu'à la réorganisation du matériel.
C'est également avec regrets que Lionel nous quitte. Notre brave docteur doit prendre sa garde ce jeudi à midi...
Il a néanmoins su nous faire des adieux dignes de Sting et Mike Jagger réunis.
Ce n'est pas un discours, ni un mot doux, ni un solo de guitare mais bien la diffusion de l'enregistrement d'une chanson, composée par ses soins et interprêtée en live avec ses filles et des amis qu'il a dédicacé à l'assemblée agréablement surprise...
Nous avons conclu ces adieux dans un restaurant réservé par notre super GO Sami T.. Puis, après cet agréable moment en commun, nous nous sommes rentrés, car une journée de travail nous attendait.
Portez-vous bien!
Sandrine

mercredi 5 novembre 2008

23h30, le debriefing s’est terminé tôt ce soir…peu de points à discuter, tant la soirée a été appréciée par tous…Ateliers pratiques sur l’utilisation de la planche, les volontaires découvrent de nouvelles méthodes, et, malgré leur fatigue, leur enthousiasme est débordant et se révèle être agréablement contagieux !!! Mais je fais un petit saut en arrière dans le temps pour reprendre là où Laurent nous a laissés, c’est -à-dire à la journée de samedi, qui s’est poursuivie par un repas au restaurant de l’hôtel (durant lequel Béatrice s’est réservée pour les profiteroles annoncées par Nabih, qui se sont transformées en maigre mais néanmoins succulente salade de fruits frais). Raisonnables ce soir là, nous nous couchons tôt, conscients de la journée qui nous attend demain..à part bien sûr Lionel qui, à nouveau prêt à enflammer les bars de la ville après avoir été quelque peu « malmené » par son système digestif, s’en va gaiement profiter de la « Beirut Nightlife ».
C’est Laurent qui ouvre les feux dimanche matin, en utilisant d’efficaces moyens pédagogiques artisanaux de son cru. Je poursuis avec mon dernier cours théorique, et ceux qui me connaissent peuvent imaginer mon soulagement. Les cours de Sandrine l’après-midi impliquent quelques changements dans la façon de travailler des volontaires (traction et réalignement du membre blessé, utilisation du tourniquet). Les questions fusent, les débats vont bon train, les passions se déchaînent, il faudra l’intervention d’Olivier pour remettre un peu d’ordre dans l’assemblée. Du coup, le temps des ateliers pratiques, Lionel va consulter Internet, nous compulse 3-4 études et nous présente tout ça sous forme de Powerpoint : une efficacité redoutable!!! Ah l’autorité médicale….Mais toute cette agitation prouve l’implication dont font preuve les volontaires, et le sentiment que nous partageons lors du debriefing est celui d’un réel « démarrage » du programme. Deux ou trois Almaza ( la bière locale) aident à faire descendre non seulement les cacahuètes mais la pression palpable lors de ce premier week end très chargé, avant un repos bien mérité…
Un peu plus frais lundi matin, nous avons la bonne idée de réviser les techniques de soins que nous voulons présenter le soir : quand même trois essais furent nécessaires pour arriver à une pose de K.E.D. correcte. Pas mal pour des ambulanciers professionnels, non ? Je constate qu’avoir donné tous mes cours théoriques ne signifie en rien n’avoir plus de travail : j’ai passé une bonne partie de la journée dans « l’aquarium ». Retrouver les volontaires le soir me rend le sourire qu’avaient effacé le stress et la fatigue. Puis le soir, devant une délégation du CICR, Cédric insuffle une énergie communicative à ses cours, on le sent à l’aise comme un poisson dans l’eau ( à force de passer ses journées dans un bocal), et son anglais lacunaire se transforme en outil infaillible pour rendre l’atmosphère joyeuse. Les ateliers pratiques se poursuivent dans la même bonne humeur, et je dois dire que j’ai beaucoup de plaisir à les animer. Pour clore dignement la soirée, une petite sortie dans le quartier de Gemmayzeh s’impose, les Almaza sont de rigueur, même Béatrice se laisse aller à 2-3 vodkas-oranges pour partager ce
« moment convivial ».




P.S. T’as vu Florian, j’ai trouvé les accents !!!

samedi 1 novembre 2008

3, 4 et 5eme jour...

On vous avait promis de vous pres... euuuh... toujours pas d'accent sur les claviers libanais si jamais... On vous avait promis donc de vous presenter chaque jour un extrait de nos aventures ici a Beyrouth... mais on avait peut-etre oublie que l'on n'est pas ici pour faire du tourisme. Donc l'argument habituel pour tante Odette "Pas eu le temps de t'ecrire une carte postale" prend cette fois tout son sens. Mais je tiens a prendre quelques minutes pour vous raconter ce qu'il s'est passe en deux mots lors de ces 3 derniers jours...

3eme jour
Au menu, sequestration consentante de l'equipe enseignante dans un bocal... euh un local dans lequel on nous a installe 3 ordinateurs et du materiel nous permettant d'effectuer nos dernieres mises a jour. Une baie vitree nous permet de temps en temps de nous deconcentrer en regardant passer ce que le Liban a de mieux.

Tres vite, les jolies tables preparees par le personnel de l'hotel se muent en typique bureau d'enseignant ou la couleur de la nappe n'est bientot plus qu'un lointain souvenir. Le fait de penetrer dans ce lieu vous fait passer de l'agreable odeurs de la cuisine libanaise a celle moins savoureuse des neurones grilles... Bref, apres quelques pannes d'electricites et caprices informatiques, nous sommes prets a descendre dans l'arene.
Je suis le premier a ouvrir les feux avec une introduction a la traumatologie, suivi par un autre cours sur des aspects de pedagogie. Ceci faisant suite au 45 minutes de test d'entree, je me suis demande si ces apprenants ne s'etaient pas donnes le mot pour se venger du test que je leur avais prepare... Moi qui ne suis pas capable de donne un cours lorsque deux personnes chuchotent, j'ai ete impuissant devant la fougue et la decontraction de ces enthousiastes libanais... Imaginez donner un cours ennuyeux de pedagogie avec un anglais limite a des etudiants qui se retrouvent joyeusement apres une longue journee de travail et qui trouvent tres rigolo (a juste titre) la maniere avec laquelle je prononce certains mots. J'ai beau eu faire attention a la pronociation de "Sheeeeet", ils ont tous bien rigole...
Quoi qu'il en soit, ce premier contact fu enrichissant pour tout le monde et heureusement, Sandrine, qui assurait la deuxieme moitie de la soiree avec le Scene size-up, a une prononciation beaucoup plus elaboree que la mienne.

4eme jour
Les imperatifs du programme font que nous devions finaliser 22 heures de cours en quelques heures, sans compter que nous avions la tache de convertir un depot d'import-export plein de cartons en local de materiel prehospitalier... En plus, on a du mettre a la poubelle une quantite incroyable de carton mais heureusement j'ai renvoye par avion ma fibre ecologique depuis bien longtemps... (pas tres ecolo quand meme tout ca...)

Ce soir, c'est Cedric qui commence avec la "kinematics of trauma". Il a passe la journee a repeter (dites "raie PT", a ne pas confondre avec le poisson sous l'emprise d'alcool) et du coup il nous a fait une jolie prestation le bougre ! On a pas manque de lui envoyer un gateau d'anniversaire a la fin du cours sous les cris et les chants du sympathique public.
Ensuite Marie-Helene a suivi avec les degagements d'urgence avec un anglais impecc... suivi par les premiers ateliers. Les etudiants etaient netemment plus attentifs et le debriefing habituel suivant les cours fut nettement plus positif que le soir precedent.
Il s'en est suivi une sortie festive ou un record que nous garderons secret a ete largement battu (60 pour seulement 12)

5eme jour
Le soir precedant, on a fini a 23h et la... paf on commence a 9h pour une grosse journee de cours... Le melange entre les cours theoriques, la mise en activite des etudiants et les ateliers pratiques fut adequat pour garder une certaine dynamique malgre une journee tres chargee.
Les presentations de l'evaluation du patient par les etudiants nous ont permis de decouvrir quelques talents d'orateurs plutot impressionnants.
Un truc de rigolo ici, c'est les mariages dans les hotels... n'imaginez pas le truc 3 petits fours et deux cotillons... Ca ressemble plus au festival de Canne... Ce qui est moins rigolo, c'est lorsqu'on doit commencer un cours dans 2 minutes dans la meme salle que celle ou les futurs maries vont se dire oui... Finalement, la persuation de notre gentille Rachelle (qui cette fois avait l'air plus tiroir que commode devant le manager de l'hotel) nous a permis de poursuive la journee sans trop de probleme.
La voici d'ailleurs en activite lors de mon stage dans sa station mercredi soir.

Bon... il est tard et on a encore une jolie journee demain et les heures de sommeil commencent vraiment a manquer...
A plus

Laurent