mercredi 5 novembre 2008

23h30, le debriefing s’est terminé tôt ce soir…peu de points à discuter, tant la soirée a été appréciée par tous…Ateliers pratiques sur l’utilisation de la planche, les volontaires découvrent de nouvelles méthodes, et, malgré leur fatigue, leur enthousiasme est débordant et se révèle être agréablement contagieux !!! Mais je fais un petit saut en arrière dans le temps pour reprendre là où Laurent nous a laissés, c’est -à-dire à la journée de samedi, qui s’est poursuivie par un repas au restaurant de l’hôtel (durant lequel Béatrice s’est réservée pour les profiteroles annoncées par Nabih, qui se sont transformées en maigre mais néanmoins succulente salade de fruits frais). Raisonnables ce soir là, nous nous couchons tôt, conscients de la journée qui nous attend demain..à part bien sûr Lionel qui, à nouveau prêt à enflammer les bars de la ville après avoir été quelque peu « malmené » par son système digestif, s’en va gaiement profiter de la « Beirut Nightlife ».
C’est Laurent qui ouvre les feux dimanche matin, en utilisant d’efficaces moyens pédagogiques artisanaux de son cru. Je poursuis avec mon dernier cours théorique, et ceux qui me connaissent peuvent imaginer mon soulagement. Les cours de Sandrine l’après-midi impliquent quelques changements dans la façon de travailler des volontaires (traction et réalignement du membre blessé, utilisation du tourniquet). Les questions fusent, les débats vont bon train, les passions se déchaînent, il faudra l’intervention d’Olivier pour remettre un peu d’ordre dans l’assemblée. Du coup, le temps des ateliers pratiques, Lionel va consulter Internet, nous compulse 3-4 études et nous présente tout ça sous forme de Powerpoint : une efficacité redoutable!!! Ah l’autorité médicale….Mais toute cette agitation prouve l’implication dont font preuve les volontaires, et le sentiment que nous partageons lors du debriefing est celui d’un réel « démarrage » du programme. Deux ou trois Almaza ( la bière locale) aident à faire descendre non seulement les cacahuètes mais la pression palpable lors de ce premier week end très chargé, avant un repos bien mérité…
Un peu plus frais lundi matin, nous avons la bonne idée de réviser les techniques de soins que nous voulons présenter le soir : quand même trois essais furent nécessaires pour arriver à une pose de K.E.D. correcte. Pas mal pour des ambulanciers professionnels, non ? Je constate qu’avoir donné tous mes cours théoriques ne signifie en rien n’avoir plus de travail : j’ai passé une bonne partie de la journée dans « l’aquarium ». Retrouver les volontaires le soir me rend le sourire qu’avaient effacé le stress et la fatigue. Puis le soir, devant une délégation du CICR, Cédric insuffle une énergie communicative à ses cours, on le sent à l’aise comme un poisson dans l’eau ( à force de passer ses journées dans un bocal), et son anglais lacunaire se transforme en outil infaillible pour rendre l’atmosphère joyeuse. Les ateliers pratiques se poursuivent dans la même bonne humeur, et je dois dire que j’ai beaucoup de plaisir à les animer. Pour clore dignement la soirée, une petite sortie dans le quartier de Gemmayzeh s’impose, les Almaza sont de rigueur, même Béatrice se laisse aller à 2-3 vodkas-oranges pour partager ce
« moment convivial ».




P.S. T’as vu Florian, j’ai trouvé les accents !!!

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