mercredi 23 juillet 2008

Ouverture du cours ... le grand plongeon !

Un des symboles fort de cette ouverture de cours c’est la fameuse mobile training unit. Une idée géniale qui permet de sillonner le pays et d’avoir tout le matériel pédagogique à portée de main. Dommage que Nabih commence déjà à l’abîmer dans le parking souterrain…






















Le travail de préparation a ses tâches ingrates. L’art de gérer une photocopieuse peu collaborante en fait partie ! Quelle perte de temps !


















Pour se détendre, une petite bataille de coussin dans l’entrée de l’hôtel détend toujours les grands enfants que nous sommes !


















Quelle impression de voir tous ces secouristes débarquer dans la salle principale de théorie. Quelque discours pour introduire le projet et hop… on commence avec du léger : défi pédagogique du projet et quelque notions qui nous seront utiles dès le premier atelier pratique, notamment l’art difficile du feed-back.



Parler de pédagogie en français c’est déjà pas facile mais alors en anglais je vous dis pas le moment de solitude quand 26 personnes vous regardent avec un air condescendant, hésitant entre l’agacement, l’hilarité ou la pitié. Finalement Nabih (Le coordinateur du projet ici au Liban) m’aide en traduisant une partie en arabo-anglais.




Le premier cours de ce module traite d'un sujet qui concerne autant les ambulanciers en Suisse qu'au Liban : les douleurs lombaires.

En qualité de frère de la planchette, intronisé par Père Claude, j'ai tenté "d'évangéliser" nos collègues secouristes Libanais. Avec quelque adaptation aux stratégies locals, le glissement a vite remplacé le soulèvement.

Puis tout les cours des jours suivant s’enchaîne dans une ambiance détendu. Enfin ça dépend des sujets. La réanimation cardio-pulmonaire a fait passablement débat. Ça m’a pas beaucoup changé des discussions au sein de l’école d’ambulancier. Notamment a propos des différences entre l’ERC (Européenn Rescusitation Council) et l’AHA (American Heart association). Faut –il ventiler deux fois ou commencer direct les compressions thoraciques ! Y pouvait pas se mettre d’accord c’t équipe de G….. ! Ah le régionalisme toujours cet esprit de clocher. On se réjouis de la publication des nouvelles normes en 2010.



Mais une fois en situation pratique une bonne partie des questions se solutionne par la logique et le bon sens des secouristes.


A ce propos, nous sommes tous ébahis par leur rapidité d’intervention. Parfois trop car on n’arrive pas a suivre avec le scénario. Tout ça se fait en 3 langues, anglais, français… et parfois arabe. J’avais déjà de la peine en anglais alors en arabe je vous dit pas ! Une chose est sûr, ils sont très bon comédiens. Je ne suis pas près d’oublier une simulation d’accouchement ou je me suis demandé si c’était en encore de simulation tant le rôle à été bien joué. Tout en arabe avec des siclées de rigueurs.

Temps off
Entre les sessions de cours faut bien s’occuper… et surtout manger ! L’hospitalité Libanaise est simplement soufflantes. Dire que j’ai même pas payé une bière à leur équipe quand ils sont venu pour présenter leur projet dans le congrès sur l’aide humanitaire. Et puis comment rivaliser avec une table dont on voit plus la couleur tant il y a de plats aux saveurs d’une richesse incroyable tout en fumant un Narghileh avec un bon verre d’Arrak (Pastis en plus costaud). Une fondue avec une assiette de viande séchée devient d’une inconsistance totale, déprimante. Et en plus c’est pas très sains en comparaison de la fraîcheur des légumes, de la viande.








À propos de viande fraîche, une des secouristes nous invite au restaurant avec son ami (pas la peine d’essayer de payer, il est plus balaise que moi, j’abdique).
Il est difficile de ne pas goûter au sushi libanais. Il s’agit de viande crue sous différentes formes. Sous l’œil vigilant de nos amis libanais, nous gouttons à tout, y compris à du foie cru et son accompagnement de graisse pur. Un grand moment ! Ça m’a valu quelque urgence gastro-intestinal le lendemain.


















Vous avez dit urgence ? Béatrice ne nous laisse pas une minute pour nous reposer. Toujours préparer nos cours. Y compris au restaurant. Comme dans nos scénarios d’atelier pratique, Béa nous a fait le coup du « je rigole la bouche pleine et hop ça coince dans la trachée ». Je n’avais jamais entendu un stridor inspiratoire d’aussi près ! Heureusement Jean-luc, assez promptement est en position pour réaliser la manœuvre de Heimlich. Heureusement ça se décoince tout seul. On a eu chaud !















Florian Ozainne

2 commentaires:

Sly a dit…

Il a vomi???

Anonyme a dit…

Encore encore!!!!
yalla yalla!!!!
Bonne route à tous
Lionel